La frustration
Je sais ce que vous pensez : dans le couple, il faut savoir se parler. Communiquer, c'est important.
C'est là que vous vous trompez. Communiquer ouais c'est sympa. Mais fermer sa gueule parfois, c'est pas mal aussi.
Ou alors faut changer la formule.
Un exemple concret. Tout le monde pige mieux avec les exemples concrets.
Vous pensez avoir bien fait. Avoir partagé votre ressenti, avoir peut-même été en osmose l'espace d'un instant, vous avez pu vous unir par la pensée... Bla bla.
Non, vous l'avez gonflé. Il ne vous a pas comprise et s'est en plus senti insulté, ridicule, incompris, inadéquat. Il croit être face à une personne trop exigeante, jamais contente, en attente.
C'est grillé. La formule ne devait pas être la bonne.
Quelques réactions possibles :
1. L'intello
Il va tenter de paraître concerné par votre problème, malgré la blessure de son ego. Pour garder la face, il va essayer subtilement -enfin pas des masses quand même- de vous convaincre de votre erreur de ressenti. Ce qu vous pensez ou sentez n'est pas vrai, heureusement il est là pour vous rappeler ce qui est bon pour vous.
Ainsi, il parvient à délégitimer vos émotions et à se réhabiliter à ses propres yeux.
Son honneur est sauf.
2. Le colérique
Vous l'avez remis en cause ou en question et ça ne lui a pas plu. Il se croit attaqué de plein fouet et sa seule solution pour se convaincre que vos problèmes de couple ne sont pas de son ressort, c'est de vous en vouloir, de vous insulter, de tenter de vous rétrecir pour mieux se grandir.
Barrez-vous dans ce cas. La discussion est close.
3. L'obsédé
Au premier abord, plutôt agréable. Voire même séduisant peut-être. L'inconvénient avec lui, c'est qu'il ne vous entend pas vraiment, trop occupé à vous imaginer nue. Pour son propre plaisir malheureusement, et pas tant dans une notion de partage quelconque.
Parlez, parlez. Il n'est déjà plus occupé à vous écouter.
4. Le dramatique
Le manipulateur par excellence, en première position avant l'intello. Il pourrait être touchant, s'il ne ramenait pas systématiquement les critiques que vous lui faîtes sur lui, qu'il ne s'auto-flagellait pas dans la seconde, vous empêchant ainsi de vous exprimer et de dialoguer. Il vous coupe l'herbe sous le pied. Là où vous aviez peut-être besoin d'entrer en communication, tout est centralisé sur lui. Et vous vous sentez l'obligation de le consoler en plus, de le revaloriser et de nier tout ce que vous aviez envie ou besoin de dire, pour le calmer un peu.
Le chutes du Niagara.
Bon... Pis sinon y en a bien un autre encore... mais bon...
J'dis ça, j'dis rien...
petit P.S : Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaireuh, joyeux anniversaireuuuuh, frangin !